Les préparations d’un sol argileux

Si la terre de votre jardin est argileuse, ce n’est pas une fatalité. Découvrez que nombre de superbes jardins ont été créés dans des portions de terrain argileux. Au premier abord, la terre argileuse semble peu propice pour bien de cultures par considération de sa spécificité. Toutefois, avec l’adoption des plantations adaptées, il est possible d’obtenir des résultats beaucoup plus concluants. Notez que ce sol fait partie au juste des catégories des terres fertiles pour l’optimisation de la croissance des plantes d’origine rustique.

Spécificité d’une terre argileuse

Pour reconnaître une terre argileuse sans faire appel à un spécialiste, le recours au test du boudin s’avère nécessaire. Pour commencer, prenez une motte de terre humide dans vos deux mains. Par la suite malaxez-la avec soins pour en faire un boudin. Laissez tomber le boudin sur un dallage pour savoir s’il se casse ou non. S’il reste intact après sa chute, le sol est argileux sans aucune hésitation. En ce qui concerne la teneur en argile, le sol est argileux s’il contient plus de 25% de particules argileuses, le sol est pourtant sableux avec moins de 8% de particules argileuses et environ 70% de sable. En général, l’idéal pour une terre de jardin est à 20% d’argile, 60% de sable, 10% d’humus et 10% de calcaire. L’argile a de l’importance sur la nutrition des plantes.

Différentes plantes s’adaptent à la terre argileuse comme les légumes (tomates, salades, pois, épinards, …), les fleurs (rosiers, géranium, iris, colchique, …), les arbres (palmier chanvre, arbre à perruques, noisetier, …), … Concernant les légumes, privilégiez les légumes à racines courtes et les légumes à racines fortes.

Une autre méthode pour l’indice d’une terre argileuse

Vous pouvez également reconnaître l’existence d’une terre argileuse par une autre méthode assez banale. Dans la pratique, la présence de certaines plantes rustiques peut vous indiquer l’indice d’un sol argileux. Il s’agit de pissenlit, de chardon, de bouton d’or, de trèfle et bien d’autres. Par contre, en cas d’une pousse de pâquerettes ou d’oseilles, vous pouvez déduire l’existence d’une terre acide en plus de sa texture argileuse.

Des additifs pour l’amélioration du sol argileux

Pour l’amélioration de la structure du sol d’une terre argileuse, il faut rajouter de la matière organique dans votre engrais. Cet additif permet de rendre plus perméable à votre portion de terrain argileux. Vous pouvez aussi utiliser du fumier de cheval, de vache et même du compost enfouis à mi-profondeur à titre de rajout des sols argileux du jardin. Le sol argileux se réchauffe de manière difficile en fin d’hiver, ce qui explique le retardement des cultures. Il est conseillé de reporter la plantation des arbres fragiles au printemps pour ne pas avoir affaire avec des racines asphyxiées. En période de pluies abondantes, l’eau qui stagne peut asphyxier les racines. Les sols argileux se réchauffent de manière lente mais ils retiennent bien les élements nutritifs et l’eau. En fin d’hiver, le réchauffement du sol est difficile. En démarrant les cultures au printemps, il est conseillé d’attendre que la terre soit bien sèche.

Du fumier composté pour un pouvoir asséchant

Le pouvoir asséchant du fumier composté n’est plus un secret pour les agriculteurs. En principe, il y a lieu de répandre ce type de fumier tous les 3 ans à raison de kg/m². Comme le fumier pailleux ne s’intègre pas facilement dans ce type de sol, mieux vaut s’abstenir de l’employer dans la préparation du sol de votre jardin potager. Par contre, privilégier de la matière organique fraîchement recueillie en petites quantités. La matière organique peut améliorer la structure du sol pour faire un potager.

Les engrais verts sont intéressants

Les engrais verts peuvent bien aider pour favoriser la souplesse de la terre argileuse. Ces engrais assurent une bonne protection du sol. L’enrichissement du sol est assuré grâce à la masse organique. L’automne est un moment idéal pour planter ces engrais verts.

Un apport de chaux pour la bonne cohésion de l’argile et l’humus

Favorisez la présence des vers de terre et autres micro-organismes sont responsables de la dégradation des matières organiques. Rajoutez ensuite de chaux pour la cohésion de l’argile et l’humus. Le calcaire est utile pour telle cohésion. Grâce à cette intervention vous participez à la formation d’un bon humus à la surface du sol. Sachez que celui-ci est en mesure de retenir tous les oligo-éléments que les plantes peuvent assimiler.

Un labourage délimité pour la préservation du sol

Un labourage contrôlé de la terre argileuse est indispensable pour ne pas compromettre la texture du sol. La fourche bêche convient parfaitement à ce genre d’intervention. Tandis que si la zone de travail est si vaste, le recours à la motobineuse serait la meilleure alternative.